Un marché encore fluide

Mis à jour le Lundi 24 octobre 2016

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Et pour demain ?

La mobilisation du foncier, qu’il soit public ou privé, reste un problème de taille.

Sans doute un nouveau défi à relever pour les futurs candidats à l’élection présidentielle, afin de tenter de fluidifier le marché immobilier est-il de trouver une formule juridique pour inverser la fiscalité des plus-values de ces-sion et inciter les propriétaires à vendre leurs terrains plutôt qu’à les thésauriser.

La simplification des normes de construction reste lancinante, celles-ci s’étant accumulées au cours des dernières années, ce qui n’aide pas à la fluidité du marché.

Un allégement et une stabilité de la fiscalité immobilière aideraient à maintenir la confiance dans le marché immobilier. Il n’en reste pas moins vrai qu’à court terme, c’est le moment de vendre et d’acheter. Le marché est encore fluide et propice aux vendeurs comme aux acquéreurs.

Le baromètre des professionnels de l’immobilier

Aux termes d’une analyse réalisée avec l’institut de sondage CSA, le Crédit Foncier de France relève que la majorité des pro-fessionnels de l’immobilier sont optimistes quant à l’évolution du marché immobilier dans les douze prochains mois, tout en nuançant tout de même leurs propos, compte tenu du contexte économique et de la stagnation du pouvoir d’achat des ménages.

Historiquement, les mois précédant l’élection présidentielle font apparaître une accalmie, voire un inversement du marché immobilier : nul ne peut dire ce qu’il en sera au deuxième trimestre 2017.

Trois mois après le vote en faveur du Brexit, quelles conséquences sur le marché immobilier français ?

Les acheteurs britanniques étaient, avant le Brexit, les premiers investisseurs étrangers dans l’immobilier français, notamment dans le secteur des résidences secondaires.

Depuis le 23 juin dernier, date du vote du Royaume-Uni décidant de sa sortie de l’Union européenne, l’impact du Brexit sur le marché immobilier français ne se mesure pas dans les régions à forte implantation britannique, telles que le Sud-Ouest et le Nord-Ouest.

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Après avoir chuté de 2005 à 2011, la part des Britanniques augmente jusqu’en 2014 pour diminuer à nouveau en 2015. En 2016, leur proportion restera stable.

Il est dès lors trop tôt pour mesurer son impact sur le marché immobilier français.