Des volumes records. Et demain ?

Mis à jour le Mardi 25 juillet 2017

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À court ou moyen terme, c’est la perspective d’une nouvelle donne fiscale plus que la légère remontée des taux que l’on constate qui est susceptible d’enrayer la dynamique actuelle.

Cela sera particulièrement vrai pour le secteur du neuf, très dépendant des incitations/déductions fiscales.

Cela sera également vrai pour le secteur de l’immobilier ancien si des décisions sont prises visant à la réallocation des placements vers l’entreprise et les placements financiers en en favorisant la fiscalité tout en sanctionnant le secteur immobilier, notamment au travers du nouvel ISFi.

La hausse de 1,7 % de la CSG-CRDS impactera également de manière directe les vendeurs redevables de l’impôt de plus-value, augmentant l’imposition due lors de la revente de près de 5 %.

Et dans cette hypothèse, il restera à préciser le sort qui sera réservé aux sociétés d’activités immobilières ou liées à l’immobilier, telles notamment les SCI soumises à l’IS, les sociétés de construction, ou autres SCPI.

La fiscalité reste un levier à manier avec subtilité, la bonne tenue persistante du marché immobilier alimentant, pour une large part, les budgets des collectivités en remplissant les carnets de commandes des entreprises du bâtiment. Celles-ci constatent une franche embellie là où elles étaient en plein marasme il y a encore quelques mois.

De quoi donner une nouvelle fois raison à l’adage selon lequel « Quand l’immobilier va, tout va ».