Non. Le conjoint survivant peut prétendre à un droit d’usage et d’habitation viager sur le logement qu’il occupait effectivement, au décès de son époux, à titre d’habitation principale sous réserve qu’il appartienne au couple ou au défunt (art. 764 C. civ.).
Toutefois, la jurisprudence (ensemble des décisions de justice) fait primer le droit de retour légal des parents sur le droit d’usage et d’habitation du conjoint survivant (en ce sens, par exemple : Cass. 1re civ., 23 sept. 2015, n° 14-18.131).