Oui. Lorsqu’une personne décède sans enfant, sans conjoint et en l’absence de frères et sœurs, ses biens sont répartis entre ses parents à parts égales ( art. 736 C. civ.). Toutefois, les parents du défunt ne sont pas héritiers réservataires ( art. 916 C. civ.). Votre fils pouvait donc priver…
Questions fréquentes - Succession
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Tout dépend. Si votre mère n’a pas rédigé de testament dans lequel elle choisit sa loi nationale, il y a lieu de faire application du Règlement européen en matière successorale (n°650/2012 du 4 juillet 2012). Ce règlement prévoit que la loi applicable est celle du pays dans lequel la personne…
Non. En principe, la loi prévoit en effet que les frais d'éducation ne sont pas rapportables à la succession ( article 852 du Code civil), tout comme les frais de nourriture, d'entretien, d'apprentissage, les frais ordinaires d'équipement, ceux de noces et les présents d'usage. Toutefois, cette dispense légale de rapport…
Non. La faculté de cantonnement du conjoint survivant, qui lui permet de limiter son acceptation à certains biens, n’est légalement possible qu’en présence d’une donation entre époux (art. 1094-3 C. civ.). En l’absence d’une telle stipulation vous pouvez seulement accepter ou renoncer à la succession.
Non. Ni le mineur ni ses parents ne peuvent accepter purement et simplement une succession sans accord du juge (art. 388-1-1 et 387-1 5° C. civ.). La jurisprudence décide que lorsque le mineur est sommé d’opter et que ses représentants gardent le silence, il est réputé avoir accepté l’héritage à…